Le point G existe-t-il vraiment ? Mythe, réalité et plaisir
💥 Le point G existe-t-il vraiment ? Mythe, réalité et plaisir 💥 Le point G existe-t-il vraiment ? Spoiler
💥 Le point G existe-t-il vraiment ?
Spoiler : ce n’est pas une énigme sexuelle, c’est un territoire à apprivoiser.
📍 Introduction : Le Graal ou une invention masculine ?
Depuis les années 1980, le point G est devenu une obsession culturelle. On l’a cherché, glorifié, nié, fantasmé. Certain·es l’ont trouvé, d’autres jamais. Beaucoup ont prétendu. D’autres ont fui.
Mais au fond, est-ce que le point G existe vraiment ? Est-ce une zone physique ? Un mythe ? Une construction neurologique ? Et surtout… que peut-on vraiment en faire, sans pression ni performance ?
Le point G vu par l’anatomie : ce que dit (et ne dit pas) la science
Le « point G » désigne une zone située sur la paroi antérieure du vagin, à environ 3 à 6 cm de l’entrée. Il tire son nom du Dr Ernst Gräfenberg, qui l’a étudié dans les années 1950.
👉 Ce n’est pas un point unique, ni une structure isolée.
Ce que montrent les études :
- Zone interne du clitoris + tissu érectile + nerfs pelviens
- Richement innervée chez certaines personnes, moins chez d’autres
- Connectée à la vessie et à l’urètre (ce qui peut créer une sensation d’envie d’uriner)
💬 En clair : le point G n’est pas un bouton magique, mais une zone de convergence sensorielle :
- Face interne du clitoris
- Glandes de Skene (prostate féminine)
- Terminaisons nerveuses profondes
Pourquoi autant de confusion autour du point G ?
🌀 Chaque corps est différent
Certaines personnes ressentent un plaisir profond via cette zone. D’autres, rien du tout. Et les deux sont valides.
🌀 Une pression culturelle inutile
Le point G est devenu un Graal à atteindre. Résultat : attentes irréalistes, simulations, fausses croyances.
👉 Non, une femme ne “doit” pas jouir par le point G. La majorité atteint l’orgasme par stimulation clitoridienne.
🌀 Science, porno et fantasmes se mélangent
- Le porno en a fait une machine à giclées
- La science peine à le définir clairement
- Les manuels scolaires l’ignorent totalement
Et l’éjaculation féminine dans tout ça ?
On en parle souvent avec le point G. L’éjaculation féminine (ou squirting) est une expulsion de liquide via l’urètre après stimulation intense de cette zone.
- Ce n’est pas de l’urine
- Ce n’est pas un “super orgasme”
- C’est une réponse possible, pas une obligation
💬 À retenir : certaines femmes éjaculent, d’autres jamais. Ce n’est pas une performance, c’est une possibilité corporelle.
Comment stimuler le point G (si tu veux explorer)
Pas besoin d’outils spéciaux. Juste du temps, de la curiosité et du lâcher-prise.
✔️ Méthode douce :
- Position : allongé·e sur le dos, jambes détendues
- Insérer un ou deux doigts, paume vers le haut
- Repérer une zone légèrement granuleuse, bombée
- Effectuer un mouvement de “viens ici” avec douceur
💡 Signes que tu es dans la bonne zone :
- Sensation de chaleur ou de pression
- Envie d’uriner (normale)
- Gonflement ou frissons
- Montée de tension sexuelle
🎯 Ce qui aide le point G à “répondre” :
- Stimulation progressive, rythmée
- Connexion mentale et émotionnelle
- Climat de confiance, excitation, détente
Expériences vécues : “Je l’ai trouvé / Je ne l’ai jamais senti”
Témoignage 1 : “Je l’ai découvert par hasard”
“J’étais seule, avec un jouet incurvé. Je ne cherchais rien. J’ai senti une pression interne que je n’avais jamais connue. Ce n’était pas un orgasme classique. J’ai pleuré, de plaisir, de libération.”
Témoignage 2 : “Je crois que je l’ai, mais il ne fait rien”
“Mon partenaire touche cette zone, je la sens. Mais ça ne me fait rien de particulier. Mon clitoris est beaucoup plus réactif. Et c’est OK.”
Témoignage 3 : “Je n’y croyais pas… jusqu’à ce que ça arrive”
“Je pensais que c’était un mythe. Jusqu’à une nuit où une vague m’a traversée. Orgasme intérieur, profond. Et ensuite, j’ai pleuré. Pas juste physique.”
Alors… le point G existe ou pas ?
✅ Oui, comme zone sensorielle potentielle, reliée à d’autres structures. ❌ Non, si tu cherches un “bouton universel” qui marche pour tout le monde.
👉 Le mythe du point G universel crée de la pression inutile. Chaque corps réagit différemment. Et c’est ça, la vraie normalité.
🗝️ Le vrai secret du point G : explorer sans attente
Et si on arrêtait de chercher le point G comme un trophée sexuel ?
Et si on voyait cette zone comme un point de passage, pas une obligation de jouissance ?
Parce qu’au fond, ce qui compte, ce n’est pas où on touche. C’est comment on touche. Et surtout comment on se sent dans ce moment-là.
👉 Le plaisir n’est pas une carte au trésor.
C’est un territoire intime, mouvant, à découvrir sans pression.
🎯 Le point G, ce n’est pas une réponse. C’est une question
Et cette question n’est pas “est-ce que je l’ai ?” mais : “Est-ce que je me laisse explorer, sans but, avec ce que je ressens vraiment ?”
Le point G n’est pas un organe. C’est un espace du désir. Et comme tout désir… il ne se prouve pas. Il se vit.